Le serpent blanc ou la quête de vérité

L’intuition est l’oreille de l’âme – Neale Donald Walsch

 

 

Qui sont ceux et celles qui choisissent le serpent blanc ?  Ce sont des personnes en quête de vérité. Sur elles-mêmes, sur les autres, elles tentent de crever l’abcès, de percer  les mystères qui les entourent, qui les freinent. Pas de conte du serpent blanc sans saga et donc fiction familiale, celle dont on est issue ou celle que l’on a créée.  Le conte parle à tous ceux et celles sur lesquelles pèsent un secret et qui se sentent la mission de le découvrir même au dépend de leur tranquillité.

Ce conte va parler à celles et ceux qui ont un syndrome du sauveur mais qui sont peu à l’écoute d’eux-mêmes, alors qu’ils ont justement besoin d’intériorité, de calme, de profondeur loin de l’agitation pour voir, comprendre, assembler et découvrir la vérité qu’ils  ou elles recherchent. Paradoxalement, ce sont des personnes qui vivent dans le bruit et la parole ou qui ont construit leur vie professionnelle autour de l’image, de la transparence, de la fiction alors que la parole est parfois bloquée et que les secrets sont souvent invalidants.

Les personnes qui ont une trajectoire de vie familiale complexe, tragique ou mouvementée citent souvent ce conte.  On retrouve également,  les 3 plumes et l’eau de vie.

Ces 3 histoires ont un commun d’être cités par des personnes en proie à un grande détresse psychique mais possédant de très grandes capacités de résilience.  Le choix entre les 3 contes s’effectue en fonction du degré de résilience mais aussi de capacités d’autoréparation et le ressort sur lequel ces personnes peuvent s’appuyer.  Faut-il transgresser les règles inscrites ? Etre perçu comme déloyal.e ? Alors ce sera le serpent blanc.

Le conte des 3 plumes s’appuie davantage sur l’intuition et la capacité à se laisser porter sans contrôler, l’eau de vie suggère un changement complet de nos schémas de pensée pour sortir de l’anéantissement.

 

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Trahisons familiales ? Le petit poucet ou tom pouce peut apporter des solutions

 

 

 

 

 

Qui sont ceux et celles qui choisissent le conte de Tom Pouce ou Le Petit poucet ? 

Très souvent,  ce sont des personnes qui ont subi des trahisons familiales. Des benjamins ou benjamines ou encore des enfants uniques, ils se ressentent comme les vilains petit canards de leur famille, dans le service de leur entreprise ou dans leur vie. Ces personnes ont eu le sentiment de vivre une enfance chaotique et/ou solitaire et se sont souvent sentis impuissantes.

Le contexte

Le petit poucet est un conte qui a été recueilli par Charles Perrault au 17e siècle (1697). En 1819, les frères Grimm retranscrivent à leur tour, la source originelle (disent-il) qui a déjà beaucoup de succès chez nos amis anglosaxons.

Voilà le résumé du conte de Perrault : Un bûcheron et une bûcheronne ont sept enfants dont un grand  seulement d’un pouce. Une année de sécheresse, le couple veut se défaire des enfants ; le petit Poucet laisse traîner des cailloux blancs et les enfants retrouvent leur chemin. La seconde fois, le petit Poucet laisse des miettes de pains mais les oiseaux les mangent. Les enfants sont perdus dans la forêt et trouvent un maison où demeure un ogre, sa femme et leurs sept filles. L’ogre veut manger les garçons et va dans la chambre pour les égorger mais le petit Poucet a interchangé les bonnets des garçons et les couronnes de filles si bien que l’ogre égorge ses filles. Les enfants s’enfuient. L’ogre part à la recherche des garçons avec des bottes de sept lieux mais trop fatigué s’endort. Le petit Poucet les lui emprunte pour aller voler l’or et l’argent qu’il détient avec sa femme l’ogresse. Mais on dit aussi que le petit Poucet grâce aux bottes de sept lieux a servi le roi comme coursier et est devenu à son aise.

Ce conte traite de la résilience des petits et des faibles face à l’adversité mais particulièrement face au cannibalisme et aux violences intrafamiliales.1

1 La réalité du cannibalisme en Europe, surtout en période de famine et de pénurie, ne saurait être oubliée. Or, la consommation des enfants était effective durant les grandes famines au Moyen Age et XVIe siècle durant les sièges. Entre fantasmes et dévorations : Lecture psychocritique du Petit Poucet de Charles Perrault et de Tom Pouce des Frères Grimm – Clémentine Labarde

 

 

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