Qui sont ceux et celles qui choisissent le serpent blanc ? Ce sont des personnes en quête de vérité. Sur elles-mêmes, sur les autres, elles tentent de crever l’abcès, de percer les mystères qui les entourent, qui les freinent. Pas de conte du serpent blanc sans saga et donc fiction familiale, celle dont on est issue ou celle que l’on a créée. Le conte parle à tous ceux et celles sur lesquelles pèsent un secret et qui se sentent la mission de le découvrir même au dépend de leur tranquillité.
Ce conte va parler à celles et ceux qui ont un syndrome du sauveur mais qui sont peu à l’écoute d’eux-mêmes, alors qu’ils ont justement besoin d’intériorité, de calme, de profondeur loin de l’agitation pour voir, comprendre, assembler et découvrir la vérité qu’ils ou elles recherchent. Paradoxalement, ce sont des personnes qui vivent dans le bruit et la parole ou qui ont construit leur vie professionnelle autour de l’image, de la transparence, de la fiction alors que la parole est parfois bloquée et que les secrets sont souvent invalidants.
Les personnes qui ont une trajectoire de vie familiale complexe, tragique ou mouvementée citent souvent ce conte. On retrouve également, les 3 plumes et l’eau de vie.
Ces 3 histoires ont un commun d’être cités par des personnes en proie à un grande détresse psychique mais possédant de très grandes capacités de résilience. Le choix entre les 3 contes s’effectue en fonction du degré de résilience mais aussi de capacités d’autoréparation et le ressort sur lequel ces personnes peuvent s’appuyer. Faut-il transgresser les règles inscrites ? Etre perçu comme déloyal.e ? Alors ce sera le serpent blanc.
Le conte des 3 plumes s’appuie davantage sur l’intuition et la capacité à se laisser porter sans contrôler, l’eau de vie suggère un changement complet de nos schémas de pensée pour sortir de l’anéantissement.