L’analyse via le psychoportrait symbolique du conte Hans et Gretel des frères Grimm nous enseigne de manière symbolique comment trouver le bon chemin pour éradiquer nos dépendances. Vaincre nos ogres, apprendre à trouver de l’aide, à conjuguer nos forces pour nous purifier. Faire preuve de courage et de détermination pour trouver le Graal : assimiler chaque apprentissage et chaque succès pour mieux remporter la victoire ultime sur la dépendance.
L’amour est une énergie formidable : celui de Soi et des autres et c’est encore l’une des vérités que nous apportent les contes.
Revue de presse sur l’activité autour du coaching ou des psychoportraits symboliques
Les citations dans les médias :
Carrière : Senior et mûr pour l’indépendance?
Portrait d’une coach/formatrice, fondatrice d’une méthode : (cliquez sur le titre) :Tepaseul
L’écoute active : le Blog Pour l’Emploi
Développement personnel : Découvrir son psychoportrait symbolique et se révéler
Action commerciale : s’améliorer en écoutant ses vendeurs
Economie : MP Medouga invente de la méthode des psychoportraits symboliques
L’eau de vie pour se régénérer ? C’est vital !
Le résumé :
Un roi se meurt. Il lui faut l’eau de jouvence ou l’eau de vie. Il a trois fils. L’ainé part à la recherche de l’eau de vie mais il répond impoliment à un nain et est conduit dans une impasse. Le second suit le même chemin. Le troisième lui répond et recueille tous les renseignements pour entrer dans le château et recueillir l’eau de jouvence. Il délivre également une princesse qui lui fait la promesse de l’épouser dans un an, du pain qui ne n’épuise jamais et une épée magique. Il demande au nain de relâcher ses frères et tous rentrent. Les frères volent l’eau de jouvence et la remplacent par de l’eau salée. Le roi condamne son fils benjamin à mourir mais un serviteur le sauve. Les frères vont rechercher la princesse au bout d’un an mais elle a mis au point un subterfuge avec une route en or. Le benjamin seul trouvera le bon chemin pour aller jusqu’à elle. Les frères disparaitront.
Lire le conte dans son intégralité : http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=25
Il arrive que tout aille mal. Vraiment mal. On est exsangue, sans forces vives, au bout du rouleau. Dans notre vie professionnelle ou vie amoureuse, voire dans chacun des registres de notre existence. Il est vital de changer de vie, de se renouveler sous peine de mourir. Il faut lutter contre des dépendances néfastes, des attitudes profondément autodestructrices, un mal-être persistant et chronique. Mais comment faire ?
Vous venez de choisir ce conte parmi les trois que je vous ai proposés. Il a résonné en vous. il raisonne à présent : autrement dit, il vient éclairer votre problématique. Parce que cette quête est universelle, j’ai choisi de la raconter en utilisant la première personne du pluriel. Nous avons tous été, au moins une fois, confrontés à la quête du changement et du renouveau.
Un conte compilé par les frères Grimm vient nous éclairer sur notre démarche. Comment l’initier? A quel prix? Sur quelles ressources faut-il nous appuyer? quels sont nos outils ? Et nos atouts ?
Voilà quelques-unes des leçons tirées de ce conte, à lire et relire.
Pour changer, le troisième essai est souvent le bon !
Dans un premier temps, c’est l’arrogance qui prime. Après tout, nous ne sommes pas encore prêts à admettre à quel point notre situation est grave. Nous ne sommes pas dans la coopération, ni dans l’écoute de nous-même. C’est un tort et notre première tentative va se solder par un échec et une impasse.
Confrontés à des questionnements de base sur la nature de notre malaise, nous ne répondons même pas.
Cette première tentative rend encore plus vitale cette quête de renouveau. Il faut changer mais l’ampleur de la tâche soit nous rend encore plus arrogants, soit nous rend orgueilleux. Admettre que nous ne savons pas quelle direction prendre est bien trop difficile!
Alors c’est un second échec.
Nous ne savons pas accepter l’idée que nous avons besoin d’aide.
Cet orgueil nous rend incapable de répondre correctement à l’aide qui se profile par le biais du nain. Et pour cause, aveuglés par notre mal-être, nous ne le voyons même pas !
Voilà une situation très fréquente dans les cas de dépression mais aussi de harcèlement ou tout simplement quand on se fait violence.
Faute de considérer le problème dans sa globalité et de voir toutes les opportunités, même les plus improbables ; de tester toutes les configurations, nous ne pouvons trouver le chemin. Tout ceci nous conduit dans des impasses. Cela peut être des conduites addictives, des colères injustifiées, de la maltraitance, contre nous-mêmes ou les autres.
Nous n’arrivons pas être en connexion avec nous-mêmes, nous ne sommes ni dans la coopération, ni dans la collaboration et c’est pourquoi, c’est encore un échec cuisant.
Il nous faut pourtant nous résoudre à tenter quelque chose d’inédit car l’issue risque de nous être fatale. Sans doute il y a t-il eu des acccidents provoqués inconsciemment ou non, des somatisations. Il faut changer d’attitude pour nous renouveler. Plus d’échappatoire.
La troisième tentative sera la bonne (comme souvent).
Elle possède toutes les caractéristiques du succès:
Elle nous oblige à nous mettre à l’écoute de nous-même; à faire preuve d’empathie et de douceur envers nous-même.
Faire enfin amende honorable envers nous même, faire preuve d’amour et de confiance en nous même et en l’autre.
Voilà pourquoi, cette fois-ci, le nain est audible et visible.
C’est le déclencheur des forces inconscientes : il nous révèle à nous même. il nous donne l’occasion de demander de l’aide pour remettre de l’ordre en nous-même. Ce nain représente notre propre capacité à nous transformer et à faire émerger nos capacités créatrices inconscientes.
Le nain révèle les forces insoupçonnées qui sont en nous et les clés que nous possédons pour nous tirer d’affaire.
Les clés
L’audace : donner à manger aux lions et savoir les rassasier.
Le lion en nous c’est la quête de justice et d’idéal, c’est aussi le prédateur : il juge et doit faire place nette. Il faut veiller à le nourrir pour qu’il ne nous dévore pas. Il faut s’aimer et prendre soin de soi.
Du réseau et un sésame : une baguette pour frapper les trois coups qui appellent le changement et apportent de nouvelles opportunités
Savoir se relier à soi et les autres (proches, amis, connaissances) et s’ouvrir afin qu’ils coopèrent avec nous, qu’ils puissent nous ouvrir des portes. Cela peut d’agir d’un mentor, d’un ami, d’une thérapie, d’une action salvatrice…
Le bon timing :
Toutes les heures ne se valent pas ! Il faut savoir doser ses efforts, se réveiller au bon moment, faire ce qui doit être fait (avant minuit) autrement dit avant qu’il ne soit trop tard. Les moments de transformation sont rares, il faut saisir sa chance, quitte à perdre un peu de soi (ici un petit bout du talon) autrement dit foncer!
La présence du nain induit la collaboration entre toutes nos forces psychiques. Il est vain pour faire surgir le renouveau de ne s’appuyer que sur notre cerveau gauche… L’intuition et la raison sont intimement liées. Collaborer avec toutes les forces vives en soi et à l’extérieur signifie d’être à l’affut et à l’écoute de ses émotions, et celles des autres…Il s’agit de voir et d’entendre véritablement.
Comme le nain au travail dans sa forge et qui porte sur le monde un regard critique et ironique, il nous faut faire un examen critique et détaché de nous-même puis de nous colleter à nos émotions et d’y ajouter l’intuition.
Le conte nous indique quels sont les bons leviers de la réussite.
Les leviers du bon retour sur soi
Il faut savoir faire allégeance : prendre les anneaux aux doigts des princes endormis.
L’anneau est un signe de loyauté et de soumission, le conte nous rappelle que se trouver suppose une grande humilité et la reconnaissance des efforts réalisés. L’estime de soi est importante.
L’autre clé, c’est le partage !
Prendre du pain qui rassasie indéfiniment et une épée qui vainc sans périr!
Le pain qui rassasie, c’est la nourriture vitale de l’estime: les encouragements et l’amour de soi-même.
L’épée c’est la justice. nous sommes souvent incroyablement durs envers nous-même, bien plus que l’extérieur.
Il faut ensuite partager et mettre tout ceci à contribution, ainsi le jeune prince cadet prête main-forte à d’autres rois en détresse.
Se défendre de nos propres pulsions autodestructrices
Pas de renouveau sans une véritable quête de soi-même. Il nous faut donc collaborer avec nous-même : nous aimer, utiliser toutes nos forces vives et partager.
Il faut aussi nous méfier de nos forces obscures, nos propres tendances à l’autodestruction. Ne pas les laisser nous atteindre, ne pas leur faciliter la tâche.
Le conte nous indique aussi que nous sommes très souvent nos pires ennemis. Nous devons faire amende honorable envers nous-même, être justes, loyaux, fermes et reconnaitre nos erreurs.
Il s’agit d’être de bons gouvernants de nous-mêmes.
Si nous avons laissé les forces autodestructrices nous atteindre, qu’importe! Les subterfuges existent pour nous accompagner et nous sortir de l’ornière.
Une partie de notre vie s’est rétablie (nous avons bu l’eau de vie) mais nous ne l’avons pas acceptée ou nous sommes encore en lutte contre nous-même. Notre transformation est donc incomplète.
Ici encore, changer les vêtements signifie se transformer. Cette étape est cruciale car il ne s’agit pas seulement d’accepter avec humilité de changer de rôle, mais également de faire sienne les règles de la frugalité et de la discipline. Il s’agit de se concentrer sur soi, rester dans les bois (la forêt symbolise l’inconscient) et travailler en silence à sa véritable renaissance.
La quête du renouveau et du mieux-être, un travail de longue haleine
Le changement profond, le renouveau suppose donc de changer d’état : on échange les rôles (passer de prince à serviteur), on fait vœu de silence (confidentialité), on accepte des périodes de transformations douloureuses (de prince à captif puis à ermite) et que le temps fasse son œuvre pour pérenniser les choses (un an).
La route en or est très emblématique du chemin à parcourir… Est-on plus attentif au but? Ou à ce que nous semble être des illusions? Quels sont les menaces qui peuvent nous détourner de notre but? Avons-nous bien conscience de notre objectif? Sommes-nous concentrés et mobilisés autour de notre transformation?
Ici, la route pavée d’or conduit vers la fiancée, la confiance en soi et en quelque sorte le Graal : la victoire sur soi-même. Un peu de précipitation sur la fin est bien utile pour éviter le piège des illusions.
En résumé, le chemin vers le changement pour sortir d’un état mortifère est plein d’embûches! Cependant, les outils, les indications, les astuces sont là. Il nous faut allier l’écoute, l’empathie, la compassion, le courage, la force et la détermination nous enseigne le conte. Et un ingrédient indispensable, l’amour de soi-même!
Une leçon qui nous vient de la nuit des temps.
En savoir davantage sur ce conte, faire son psychoportrait symbolique, utiliser la méthode ?
Marie-Pierre Medouga
Coach de vie
Un moyen pour se révéler et mieux se connaître
Indépendant(te) comme un chat, résolument violet, adaptable comme le bambou ou au contraire solide comme le chêne ? Vous vous sentez argile, sable ou silex ou diamant?
Qu’est ce qui fait congruence ou autrement dit, quel est le fil conducteur et la logique qui vous animent ? Quelles sont vos attentes à propos de votre travail, de votre couple, de votre carrière ? Comment résolvez-vous vos problèmes? Quel est le conte qui vous fait réagir? Qu’est-ce qui est incongru dans vos réponses et dans vos attentes? Qu’est ce qui fait sens? Etes-vous un passeur, un messager, une guerrière, un conteur ou un semeur ? Quelles sont les aides sur votre chemin? Et les freins qui vous entravent? les bons appuis? Avez-vous conscience de ce que vous projetez ?
Le portrait chinois vous aide à répondre à ces questions et vous permet de vous révéler et vous regarder autrement.
Et pour en savoir un peu plus ? http://youtu.be/2-vIkTAqeuY
Un monde de découvertes s’offre à vous : et c’est vous !